Le Pardon, qu’est-ce c’est ? Pourquoi et comment pardonner à soi-même ainsi qu’aux autres ?

Et si pour cette année, on s’offrait et on offrait à nos proches l’un des plus beaux cadeaux qui soit, le pardon ? À l’heure de la course au développement personnel, on voit ce mot absolument partout. Mais pourquoi et comment pardonner ? Qui en bénéficie lorsque nous pardonnons ?
Avant de commencer, je souhaite préciser qu’il ne s’agit ici nullement du guide ultime pour apprendre à pardonner. Il s’agit simplement de mon cheminement, à l’heure actuelle. Il est susceptible d’évoluer. Car rappelons nous que nous évoluons en permanence.



Le Pardon

Tout d’abord voici une petite définition de ce qu’est selon le site Wikipédia :

« Le pardon est le résultat de l’acte de pardonner, la rémission d’une faute. C’est tenir une offense, une faute, pour nulle (ou l’excuser) et renoncer soit – au plan personnel – à en tirer vengeance, soit – au plan institutionnel – à poursuivre et à punir les responsables. »

C’est une notion que l’on nous apprend dès l’enfance. Et qui finalement, reste abstraite pratiquement toute notre vie. Car il faut bien le dire, si on nous apprend qu’il faut savoir pardonner, on ne nous explique absolument pas comment faire.
Ici je te livre ma réflexion et ma déconstruction de ce qu’est pour moi, le pardon.

En ce moment (bon depuis quelque temps déjà en fait), je réfléchis aux différentes blessures qui ont impacté ma vie. En cherchant un moyen de les guérir, je me suis vite rendue compte que l’une des principales étapes est le pardon.

mains fleur jaune trésor

Pourquoi pardonner ?

Le pardon de soi et pour soi

Toute notre vie, nous évoluons. Tu le sais, je le sais, tout est mouvement. Sauf que, lorsque tu ne pardonnes pas une chose que tu as faite ou subie, celle-ci plutôt que d’appartenir à ton passé, reste présente en toi.

Donc en ne te pardonnant pas, une part de ton cerveau reste en permanence attaché au passé.
Une part de ton cœur est prise par les émotions que tu as ressenties sur le moment.
Cela crée une ancre en toi vers cette blessure.

Il t’est alors impossible d’être dans le moment présent. D’être véritablement heureux.se. Car si ton cœur garde ses instants en son sein, à la moindre émotion venant de l’extérieur, elles lui feront écho. C’est-à-dire que même si tu te sentais bien, paisible, si quelqu’un.e arrive avec sa colère sous le coude, la tienne se mettra automatiquement à vibrer. Car ton apaisement n’était qu’en surface. Ta colère, elle, était toujours frémissante au plus profond de toi.

Cela vaut bien sur pour toutes les autres émotions. Elles trouveront toujours un écho autour de toi qui les remonteras à la surface alors que tout paraissait aller bien.

Pardonner les autres

Quelle que soit la personne concernée (conjoint.e, parent.s, ami.e.s, connaissance.s, ou même inconnu.e) que ce passe t’il si l’on ne pardonne pas un acte qui nous a blessé ?

Est-ce que cela change la façon de vivre de cette personne ?
Cela affecte il son comportement ?
Son bonheur ?

Peut-être. N’étant ni dans sa tête ni dans son cœur, il est impossible de savoir exactement ce qu’il s’y passe.

Par contre, on sait assez facilement ce qui se passe chez soi. La sensation ou les émotions ressenties par rapport à cet acte.
Eh bien comme pour le pardon de soi, pardonner aux autres permet de se libérer de ces émotions.
De lâcher l’ancre qui nous relie à cet instant de notre vie, qui appartient déjà au passé. Mais que nous continuons de tracter avec nous !

Le pardon et moi

Comme je t’ai expliqué plus haut, si je ne pardonne pas, reste en moi tous les moments pénibles. Les émotions négatives (tristesse, colère, envie, jalousie, etc.) restent, et je suis à fleur de peau. Parce que ma(mes) blessure(s) n’est (ne sont) pas guérie(s).
Et finalement QUI est-ce que je punis dans ce cas-là, moi-même. La personne qui m’a blessé peut très bien s’en vouloir et ainsi souffrir aussi. Seulement est-ce que je dois d’abord penser à la peine de cette personne en premier ? Ou dois-je penser en premier lieu à moi ?

Tu vois peut-être là de l’égoïsme ?

Eh bien oui. Saches qu’à mon sens, pour réussir à être bien dans sa vie, être heureux.se, il est nécessaire d’avoir un minimum d’égoïsme. Non pas l’égoïsme et individualisme que nous voyons partout à notre époque. Pas cet égo qui ne supporte pas que quelqu’un.e nous insulte ou prenne NOTRE chaise.

Plutôt celui sain et posé qui te permets de voir où sont tes limites. Ce qui est bon pour toi ou non. Tu sais, celui qui t’aide à dire non quand c’est nécessaire.
Ça te protège de situations qui pourraient te blesser.

Meeriwild - le pardon à soi-même

Comment pardonner ?

La première chose que j’ai envie de te dire est ceci :

Chacun.e fait de son mieux à cet instant précis et avec les moyens qu’il/elle procède.

Pour toi on peut toujours faire mieux ? Il n’est pas possible que la personne face à toi ait donné le maximum d’elle-même par rapport à la situation actuelle ? Mais bon sang ! Pourquoi il/elle ne se fiche pas un coup de pied aux fesses pour donner plus ?!

Pendant longtemps j’ai malheureusement pensé comme cela.

Est-ce que ces affirmations entraîne de la sérénité dans ton esprit ? Ou à l’inverse de la frustration ? Une incompréhension ?

Repense à un moment de ta journée, à une situation où tu as pu avoir ces réflexions envers quelqu’un.e.
Maintenant remonte à la phrase que je t’ai donné plus haut.
Revois cet instant précis la gardant à l’esprit.

Cela change t’il quelque chose ? Ta perception est elle différente ? Tes émotions changent elles ?

J’ai mis pratiquement 32 ans à comprendre la sagesse de cette phrase. Et il m’arrive encore de ne pas réussir à la garder en tête.
Tout simplement, car au quotidien, les magasines, les journaux, les réseaux sociaux et même la télévision nous assènent le contraire à longueur de temps.

C’est bien connu, nous n’en faisons jamais assez. La culpabilité est la reine de nôtre siècle …

Les 7 étapes du pardon

Pour réussir à pardonner (à soi comme aux autres), il y a 7 phases importantes. Avant de commencer cet article je dois t’avouer que je ne les connaissais pas. Je te fais donc un récap’ ici pour plus de facilité et une meilleure compréhension.

1. Décider de ne plus souffrir

Première des étapes et l’une des plus importantes, car c’est elle qui amorce le pardon, prendre la décision de stopper cette souffrance. En effet, pour réussir à un jour pardonner, il est nécessaire de trouver la volonté de mettre de la distance entre la(les) cause(s) qui créée(s) cette douleur et soi. Cela peut être : couper les ponts avec une personne, changer de travail ou de lieu de vie, arrêter un loisir ou un fonctionnement que l’on a au quotidien.
Car rappelles toi que tu peux être toi-même l’acteur.rice de ta souffrance.

2. Admettre que la faute existe

Deuxième phase du pardon est d’accepter que la faute a eu lieu. Que du tort a été fait. Car comment pardonner quelque chose que l’on refuse d’admettre ? Que l’on n’arrive pas à nommer ? Reconnaître que quelque chose ou quelqu’un.e nous a blessé (même soi) permet de mettre des mots sur sa blessure. Nier et refouler cela n’entraîne que colère, mal-être, haine et rancœur. La souffrance même enfouie est toujours bien présente.

3. Extérioriser sa colère

On dit que parfois la colère peut être saine, c’est le cas ici. Exprimer sa colère et rancœur quant à ce qui nous est arrivé de douloureux permet de se protéger soi-même. Car une colère non extériorisée se retourne contre soi et non pas la personne coupable de cette blessure. Donc quel que soit le moyen d’expression (rédaction, dialogue avec un.e proche ou un.e spécialiste, sport conscient, etc.) il est important de faire sortir cette émotion pour conserver une bonne santé mentale.

Qu’est-ce que j’appelle sport conscient ? Par exemple boxer sur un sac de frappe en ayant à l’esprit ce que tu as vécu. Ou aller taper des balles de tennis, golf, baseball, etc. Bref trouver un moyen de sortir ce trop plein d’énergie en toi, te défouler.
Attention ! Je parle bien de faire cela dans un cadre qui ne blesse personne. On ne cherche pas ici à faire du mal, simplement extérioriser si besoin. C’est un complément de la rédaction ou parole.

4. Arrêter se sentir coupable

Pour cette quatrième étape on revient à ce dont je t’ai parlé plus haut, la culpabilité. Pour avancer il est essentiel de ne plus ressentir de culpabilité par rapport à ce qui est arrivé. Très souvent la victime se sent coupable de ce qu’il/elle a subi plutôt que d’en vouloir à la personne qui l’a blessé. Tu connais ce moment où tu te dis que « si tu avais fait ou dit …« . Stop. C’est une boucle qu’il est capital de briser, car elle est un fantasme qui ne verra jamais le jour. Comprendre ici que ce qui est passé appartient au passé et revivre le moment encore et encore n’y changera rien. C’est autodestructeur.

Pour les personnes ayant subi des violences physiques ou sexuelles, il est vital de faire cet exercice.

Il peut être intéressant de savoir quelle blessure ce moment pénible a ravivé : trahison, rejet, abandon, humiliation, injustice. Savoir cela permet de prendre du recul sur ce qui s’est passé, ainsi qu’avec ce « moi idéal » inatteignable, car idéalisé et fictif.

statuette avec cœur rouge

5. Comprendre la personne qui nous a blessé

Même si à chaud (ou bien des années plus tard) il paraît impossible de comprendre celui ou celle qui nous a fait souffrir, cette fois-ci encore, c’est une étape nécessaire. Cela permet non pas de rendre le geste légitime, mais d’expliquer, de donner un sens à ce geste. Sans minimiser la blessure reçue ou subit, comprendre la personne permet de ne pas rester dans la colère ou la haine. Se mettre « à sa place », connaître son parcours, c’est révéler ses faiblesses et ainsi à aller au-delà de notre propre peine.

6. Prendre le temps

« Le temps n’endort pas les grandes douleurs, mais il les assoupit. »

George Sand – L’histoire de ma vie (1855)

Lorsque l’on dit qu’il est important de prendre son temps ou de « laisser faire le temps« , il n’est pas là question de rester passif en attendant que le temps passe. Simplement de se laisser du temps à soi-même.

Premièrement, car accorder ton pardon dans la précipitation, ne soulage pas. En effet, si tu peux penser que tout est résolu en apparence, en profondeur il n’en est rien.
Deuxièmement, car attendre que tout se résolve sans faire la moindre action n’est pas le plus réaliste soyons honnête.

Passer par ces 7 étapes du pardon cela va prendre du temps, je pense que tu seras d’accord avec moi.
Alors, prends le ce temps ! Qu’importe que cela dure 10 mois, 3 ans ou même 10. Ce qui compte, c’est que tu puisses avancer et lâcher le passé. Le mettre à sa place, au passé. Et pour cela tu dois le décider. Décider d’avancer et d’aller mieux.

7. Se remettre au centre de sa vie

Ne pas être spectateurice de sa propre vie est l’une des clef pour pardonner. Quoi de plus logique que la septième et dernière étape soit : se replacer au centre de son existence. Se (re)mettre en mouvement.

On voit cette réaction chez les animaux, lorsque iels ont peur, iels s’immobilisent. Pour nous, c’est pareil. Après un traumatisme, il est normal d’avoir peur et d’être comme à l’arrêt pendant un moment.
Selon la psychothérapeute Nicole Fabre, c’est « le passage à l’acte qui conduit au retour de la mobilité dans sa vie ». Faire le choix de se remettre au centre de sa vie, de bouger à nouveau est signe que le pardon a été accordé.

On ne ressent plus de colère, de peur ou de culpabilité suite à cette blessure. Nos émotions n’étant plus bloquées négativement, notre cerveau peut à nouveau fonctionner sans parasites. On ne subit plus, on évolue et la plaie cicatrisée devient plus solide qu’avant.

Toujours selon Nicole Fabre :

« Pardonner, c’est s’agrandir, c’est laisser en soi la place pour accueillir l’autre. Le vrai chemin de la libération, c’est de franchir le pas qui permet d’aller au-delà du pardon ».

Et toi, quel est ton rapport au pardon ?

Pardonnes-tu facilement ? Y a t’il des choses ou des personnes qui te paraissent impossible à pardonner ? Vas-tu essayer de suivre les 7 étapes du pardon ? Dis-moi tout ça en commentaire, j’ai hâte de te lire.


Si tu cherches un endroit pour aller marcher et réfléchir (ou pas) à tout ça :

En France :

En Nouvelle-Zélande :

8 comments

  1. En général, oui je pardonne facilement je suis complètement d’accord avec toi sur le fait que pardonner permet d’avancer, de laisser au passé des choses qui nous ont blessées, cela permet de passer à autre chose, pardonner nous fait nous sentir plus fort, plus « grand »
    Il faut quand on nous fait du mal se demander pourquoi on nous fait du mal, pour ça il faut essayer de penser comme la personne qui nous blesse. Souvent si on creuse on se rend compte que c’est parce que cette personne traîne ses propres douleurs, ses propres « choses » non pardonnees, certaines personnes seront toujours en colère parce qu’elles n’arrivent pas exprimer leurs sentiments ou leurs souffrances.
    Attention ! pour moi pardonner ne veux pas dire oublier, ces souffrances font parties de nous, ils faut juste arriver à les conjuguer au passé. Peut-on arriver à tout pardonner ? Pas sûr ! Si on s’attaque à moi oui, mais si l’on s’attaquent à ceux que j’aime là, ça devient plus compliqué 😉

    1. Effectivement, pardonner n’est pas oublier. Il s’agit juste de se détacher des émotions dues au trauma. Je pense que pour tout pardonner, est un long chemin. Pavé de compréhension (de soi et des autres), d’acceptation, et de résilience. Cela dépend uniquement de la personne qui pardonne (ou ne pardonne pas).
      Il est plus compliqué de pardonner quand il s’agit de tes proches, pour quelle(s) raison(s) ?
      Il est certe difficile de voir une personne que l’on aime souffrir. Mais finalement la chose à pardonner ne te concerne pas directement, n’est-ce pas ? Cela ne réveille t’il pas des choses qui te concernent et que tu n’as pas encore pardonné sans le savoir ?
      Ce ne sont là que des hypothèses, des pistes peut-être à explorer. Ou pas. Chacun.e est libre de faire ses choix et suivre le chemin qui lui correspond le plus.
      Merci à toi pour ce commentaire qui pousse la réflexion encore plus loin 😌

  2. Merci pour cet article qui aura eu le mérite de me faire comprendre le sens du pardon, qui pour moi n’était associé qu’à la religion. De très bonnes pistes pour aider à avancer dans certains cas, mais pour les cas les plus extremes, n’y ayant pas été confrontée pour le moment, je suis bien incapable de savoir si je pourrais pardonner l’impardonnable et si j’arriverais à passer outre l’action juridique si je devais en arriver là un jour… Je pense que même si personnellement on pardonne à quelqu’un, l’action juridique est importante, pas seulement pour punir le coupable de l’acte passé, mais surtout pour éviter qu’un nouveau drame se reproduise.

    1. Je suis ravie que cet article t’ait apporté quelque chose. Grâce à toi, je suis intriguée sur la relation du pardon et de la religion. Je n’ai pour ma part, jamais réfléchi sous ce prisme.
      Je pense que pour les cas « extrêmes » comme tu dis, il est compliqué de visualiser ou ressentir tant que nous n’y sommes pas confronté.
      Le pardon n’annule aucunement l’action en justice. Les deux ne sont pas lié.e.s :). Des personnes réussissent à mieux avancer avec une condamnation, lorsque d’autres non.
      Si l’on se sent capable de porter plainte lorsque cela est nécessaire, c’est très bien. Il n’y a là aucune obligation. Je tiens vraiment à le souligner. Pour toutes personnes qui liraient notre échange, l’action en justice n’est pas une obligation. Si on s’en sent capable, c’est à faire. Si on ne se sent pas capables, c’est absolument okay !
      Ce n’est pas à nous de porter le poids des actions que peut faire notre bourreau. Sinon, cela entraîne indubitablement une culpabilité. Celle de ne pas être assez fort.e pour aider les autres (par exemple), à un moment où la personne la plus importante à aider est soi-même.
      Pour en revenir à ton commentaire, je te souhaite de tout mon cœur de vivre une vie entière sans jamais avoir à pardonner « l’impardonnable ». Merci pour ton commentaire Sarah 🙏🏻

  3. Hello,

    Vraiment hyper intéressant cet article.
    Le pardon est un sujet plutôt compliqué et tellement propre à chacun.
    Je pense être une personne qui sait pardonner car je n’aime pas souffrir du passé. Mais parfois, avant de pardonner, il me faut du temps pour analyser la situation vécue. Et l’acceptation de ces situations est l’étape qui me permet réellement de me libérer. Je pense qu’on ne peut pas tout pardonner, car il y a des actes, selon moi, qui ne sont pas pardonnables et qui ne permettront pas de se libérer d’un poids. Accepter pour enfin passer à autre chose oui, mais pardonner pas forcément.

    Se pardonner soi, c’est encore autre chose et en effet combattre la culpabilité n’est pas de tout repos. Mais je pense que la maturité et les expériences permettent de prendre plus facilement du recul.

    Merci pour cet article plein de bon sens !

    1. Hello Justine,

      Merci pour ton retour sur un sujet qui comme tu le dis si bien est « plutôt compliqué », et clairement propre à chacun.e.
      Il est totalement normale d’avoir besoin de temps pour pardonner certaines choses. Il y a des petites choses du quotidien qui vont être plus facile, que certaines qui sortent du quotidien. Prendre le temps est d’ailleurs la 6ᵉ étape dans le pardon, comprendre ce qui s’est passé étant la 5ᵉ. C’est top que tu réussisses à faire ce travail, et à voir quelle étape te fait du bien, ainsi qu’avancer.
      Encore une fois, (car tu n’es pas la seule comme tu peux le lire dans les commentaires 🙂 ) il est effectivement très dur de se dire que tout est pardonnable. Je suis pour ma part d’avis que, selon notre cheminement, notre parcours et notre capacité, il est possible de tout pardonner. Je ne dis pas d’oublier. Ce sont pour moi deux choses totalement distinctes. Par contre, le pardon est possible. Ce n’est là que mon avis personnel. Il n’engage que ma personne, sur ma propre vie et vécu. Et n’est en aucun cas un jugement pour celles et ceux qui pensent qu’il y a des choses impardonnables.

      Ah cette bonne vieille culpabilité … Sûrement l’une des étapes (la 4ᵉ) les plus difficiles à mon sens. Je suis totalement d’accord avec toi que l’expérience aide. Le temps dans le pardon est un facteur très important.

      Merci à toi pour ta lecture, et cet échange très constructif 🙏🏻

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