Brewster track, 2 jours de marche pour toucher un glacier

Qui n’a pas déjà rêver de voir un glacier ? Voir de ses propres yeux un Géant blanc. Ou encore d’en toucher un ? Eh bien aujourd’hui, je t’amène avec moi pour une randonnée sur 2 jours. Elle te mènera tout droit au pied du magnifique Brewster glacier. Je te donne notre préparation, notre itinéraire et tout qu’il te faut savoir pour randonner en toute sécurité.

Préparation et itinéraire

Préparation du sac

Tu dois déjà savoir qu’une randonnée en montagne ou haute montagne ne se prévoit pas à la légère. D’autant plus qu’ici, nous partons pour dormir aux pieds d’un glacier. Donc même si cette randonnée a été effectué en plein été néo-zélandais, le ressenti est comme en plein désert ; soleil cuisant en journée, nuit glaciale !

Donc nous sommes chacun.e partie avec un double équipement :

Une tenue spéciale pour le froid ; chaussettes, sous-vêtements, t-shirt première couche, t-shirt manches longues et veste, le tout en mérinos. Propre et sec pour pouvoir se changer et dormir au chaud une fois la tente montée. Une seconde veste chaude et coupe-vent, ma favorite de chez Kathmandu. Légère, mais très chaude, qui protège du vent et de la pluie fine. Un bonnet, des gants / mouffles, un snood (encore mérinos) et un legging/pantalon.

Une tenue pour marcher sous le soleil ; un short, un t-shirt léger, une casquette, des lunettes de soleil et des chaussettes.

J’ai pris en plus de tout ça mon matériel photo ; trépied, support téléphone, hybride et une seconde batterie.
Plus une trousse de secours. Parce qu’on peut vite se retrouver seul.e en montagne sans aide avant plus heures si besoin.

Et nous avions dans nos sacs respectifs nos duvets, oreillers gonflable, draps de sacs et matelas gonflables.
Sans oublier les deux popotes + sporks (cuillère-fourchette), le réchaud avec une bombonne de gaz, nos lampes frontales et bâtons de marche.
C’est Antoine qui porte notre tente à chaque rando.

Flatlay contenu backpack pour randonner jusqu'au Brewster glacier Nouvelle-Zélande

Nourriture

Pour ce qui est de la bouffe, je dois dire que nous nous sommes lâché.e.s ! Nous savions que nous allions effectuer un gros effort en peu de temps. Qu’une fois en haut, il risquait de faire froid, voire très froid. Comme tu sais, par temps froid, tu brules ton énergie beaucoup plus vite.

Nous avons donc prévu « large ». Ce qui finalement s’est révélé tout juste au vu de notre fringale le soir. Ainsi que celle au matin, après notre nuit… Difficile dirais-je.

Au menu pour deux ; 4 nectarines, 4 pommes, 1 paquet de biscuit (genre « Prince »), 1 paquet de pistaches salées, 2 sachets de pâtes à la crème déshydratées, du blanc de poulet, 6 petits pains, 3 œufs durs /personne, du thé et du café, 1 demie tablette de chocolat noir, 1 conserve de haricots sauce tomate et une tartine de pâte à tartiner choco + graines.

Nous sommes bien sûr parti.e avec chacun.e ses 2L d’eau. Même si nous savions que nous en aurions une fois au Brewster glacier, rien de plus désagréable que de devoir trouver de l’eau pendant un gros effort. Avec un backpack lourd et encombrant sur le dos qui plus est.

Ce que j’aurais dû prendre !

Bien évidemment, on oublie pratiquement toujours des choses. Quelquefois parce qu’on se dit qu’on n’en aura pas besoin, mais finalement…
Eh bien parfois, c’est simplement un oubli.

J’ai, par exemple, cette fois-ci oublier la crème solaire. Je dis « je », car des deux je suis celle qui en a besoin pour ne pas finir grillée. Et je te le donne en mille, j’ai fini en petite écrevisse trop cuite le lendemain.

J’ai aussi oublié que mon legging pour marcher n’est pas DU TOUT chaud une fois au repos. Je n’ai pris ni mon legging en mérinos, ni mon pantalon de rando à mettre par-dessus.
Ce que j’ai bien regretté au matin lorsqu’il a fallu que je sorte de mon duvet pour déjeuner.
Sans soleil.
À 8h du matin.
Face au Géant blanc.
J’avais tellement froid que je m’étais enveloppé les jambes dans la couverture de survie. Je te laisse imaginer la praticité de la chose…

Itinéraire

Pour ce qui est de l’itinéraire tu vas le voir par la suite dans mon récit, tu montes.
Tu montes encore et encore.
Suivre la piste est très simple jusqu’à la cabane. Après ça se complique un peu plus, car il n’y a plus de voie. Il s’agit de suivre les monticules de pierres, autrement appelés « cairns« .

Récit d’ascension jusqu’au Brewster Glacier

Les sacs sont fait et chargés dans le van. Il est temps de rejoindre le départ de cette randonnée de deux jours jusqu’au Brewster glacier.
Elle débute sur le car park de la chute d’eau Fantail falls. Situé au tout début de la West Coast, soit environs 1h de route en venant de Wānaka pour le rejoindre.

Départ de la Fantail falls

Fantail falls Nouvelle-Zélande

14h

Les backpacks sur le dos, on se déchausse pour la seule traversée de rivière de cette marche. Pour vraiment la commencer, il nous faut rejoindre l’autre rive. L’eau est fraîche, mais pas autant que ce que l’on pensait. On se sèche les pieds, puis renfile nos chaussures et la montée débute.

On est mis direct dans l’ambiance puisqu’il faut grimper une marche d’au moins un mètre de haut. Sinon un peu plus bas, il est possible de grimper sur deux marches de 50 cm chacune. Les sacs sont pleins, lourds, mais avec l’aide d’Antoine ça passe.

Et c’est parti pour 2h30 de grimpette sous les arbres. Enfin je dis grimpette, mais ça monte tellement fort qu’il faut faire une pause au bout d’ 1h30 pour reposer les jambes (surtout les miennes). Souffler un peu, manger quelques biscuits et un fruit.
Nous qui avions commencé cette rando en short, il est temps de s’habiller plus chaudement. J’avais déjà passé ma veste coupe-vent, car sous les arbres, il fait humide et frais avec le vent.

Sauf que là, on sent bien le premier pallier de chaleur. Leggings et pantalon en place, l’ascension reprend.

1h plus tard nous sortons de la protection de la forêt. Et je suis bien contente d’être au chaud dans ma veste, mon bonnet visé à ma tête. Si nous sentions le vent jusqu’ici, à présent il nous frappe de plein fouet.

Meeri wild montée jusqu'à la Brewster hut Nouvelle-Zélande

Il fait froid, humide, nous sommes entouré.e.s par une végétation basse, plus rien ne nous protège dorénavant.
Mais le spectacle une fois les premiers petits sommets atteint vaut largement l’effort.

Maw devant la cascade du Brewster glacier Nouvelle-Zélande

Et ce jusqu’à la cabane.

Maw à la Brewster hut Nouvelle-Zélande

De la Brewster hut au Brewster glacier

On profite d’avoir atteint cette dernière pour une rapide pause pipi avec vue et un petit coup d’œil à l’intérieur. On ne pousse pas plus loin que le couloir d’entrée pour ne pas gêner celleux qui sont présent.e.s.

18h

Il est temps de reprendre notre route. Le vent est toujours de la partie. Plus nous montons, plus les nuages s’enroulent autour des sommets et de nous. Le sol est très boueux à certains endroits. Je suis bien contente d’avoir mes bâtons pour m’aider. La fatigue se fait sentir, mes jambes ont parfois du mal à avancer. Mais il reste encore une bonne partie à faire.

Brewster hut Nouvelle-Zélande

Et pas la plus simple. Nous n’avons plus de track pour avancer. Il faut constamment chercher les cairns pour se repérer et avancer dans le bon sens. Les nuages nous bouchent le paysages. On ne peut pas vraiment anticiper par où passer pour faire au plus direct.

Je reprends souvent mon souffle en profitant de la vue. J’essaye toutefois de ne pas trop regarder vers le bas lorsque les nuages se dispersent. La pente est rude. Pleine de cailloux qui ne sont pas forcément très stable à certains endroits.
Avec cette mauvaise visibilité, on monte parfois trop haut, il nous faut redescendre pour retrouver un chemin plus simple.

Les roches sont humides. Les sacs lourds. L’heure avance et nous devons rester concentré.e.s pratiquement pour chaque pas que nous faisons.

Et là, au bout d’une heure quarante de marche depuis la cabane, le soleil qui jouer à cache-cache depuis plusieurs minutes ressort.

Il est 19h40 et nous Le voyons enfin. Nous surplombons Celui pour qui nous avons crapahuté jusque-là.

Découverte du Brewster glacier sous les nuages

Pour regarder la vidéo de notre découverte clique ici 🥰

Malgré la fatigue, l’excitation prend le dessus. La force revient un peu. Et l’on s’emploie alors à descendre vers ce qui sera notre refuge pour la nuit.

Une nuit au pied du Géant blanc

Brewster glacier sous les nuages Nouvelle-Zélande

Après un petit tour du propriétaire sans nos sacs, nous décidons de l’emplacement pour monter la tente.
On profite d’un petit spot entouré de pierres qui semble plutôt droit et non loin de l’eau.

Si on ne comprend pas tout de suite l’utilité de ces petits monticules de pierres, on prend conscience du « pourquoi » de leur présence au moment de se coucher.

Pendant qu’Antoine pique la tente, je prends quelques minutes pour capturer le magnifique couché de soleil qui s’offre à nous.

Couché de soleil Brewster glacier Nouvelle-Zélande

Et nous sommes absolument seul.e.s pour profiter de ce véritable enchantement pour les rétines.

Couché de soleil et cascade du Brewster glacier Nouvelle-Zélande

21h

Ça y est, le soleil est couché. Les températures continuent de chuter. On enfile les affaires propres, chaudes et surtout sèches. Le vent est plutôt faible, mais malgré tout nous sommes bien content.e.s de rentrer à l’abris dans la tente. Le repas a fini de chauffer, après une si longue et fatigante marche, nos corps et nos esprits ne semblent attendre que ce moment.

Chacun.e déjà dans son duvet, au chaud, la nourriture est vite engloutie, avec un soulagement palpable. Les carreaux de chocolat partagés. Je prends le temps de laisser le chocolat noir fondre sur ma langue. D’apprécier chaque seconde de réconfort que ce moment me procure.
Un dernier sourire échangé, un bisou et il est déjà temps de d’éteindre les frontales.

Une nuit, agitée !

Sauf que Mère Nature ne l’entend pas de cette oreille.

Il est 23 h quand le vent se décide à souffler plus fort.
Beaucoup plus fort. Tant et si bien que la toile de la tente recouvre presque Antoine, couché du mauvais côté.

On attend pendant plusieurs minutes de voir si ça s’apaise. Mais rien n’y fait, le vent ne se calme pas.

Nous voilà alors, dehors, au pied du Brewster glacier, sous les rayons de la lune, à presque minuit, à changer le sens de la tente. Tenant aussi fort que possible les cordes et piquets avec nos doigts gelés par la morsure du vent.

Après de longues minutes à batailler, la tente à nouveau solidement attaché au sol. Face au vent pour réduire sa prise.
Mais je n’y tiens plus. Malgré mes gants et mon réchauffement dû au stress et aux mouvements, je souffre de la température si basse.

Je laisse alors Antoine continuer le façonnage du mur de protection seul.

Voilà à quoi les pierres en arc de cercle servent !!

Essayer tant bien que mal de se protéger du vent !

Une fois sa tâche accomplie (avec brio, il faut le dire), Antoine me rejoint et il est à nouveau temps d’essayer de dormir. J’ai tellement froid que je dors avec l’une de nos couvertures de survie par-dessus mon duvet.

Réveil face au Brewster glacier

7h

Il a été difficile de dormir après une nuit aussi mouvementée. Il a plus été question de siestes que de nuit réparatrice. Le soleil n’est pas encore levé. On reste quelques minutes au chaud, esquissant un sourire ou deux au souvenir de nos aventures nocturnes.

Brewster hut vue du Brewster glacier Nouvelle-Zélande
Brewster hut aux premiers rayons du soleil

Puis, il est temps de faire chauffer l’eau pour nos café/thé. Et manger notre copieux petit déjeuner. Après une nuit aussi froide, je suis toujours gelée. D’autant que le vent est encore présent, même si plus léger. Alors je garde ma couverture de survie sur moi pour dévorer mes biscuits au chocolat.

Quelques cuillerées de haricots sauce tomate en boîte (cette sensation de nourriture chaude et dense qui descend dans mon estomac est merveilleuse) accompagnées d’un bout de pain. La moitié d’une tartine au chocolat gelée (je t’ai dit qu’il avait fait froid cette nuit-là ? 😬).
Et 2 ou 3 mugs de mon Earl Grey favori fumant, font mon bonheur pendant que le soleil passe par-dessus la montagne.

Maw et notre tente Nemo devant le Brewster glacier Nouvelle-Zélande

Exploration du Brewster glacier

9 h 40

Le petit déj’ fini et les affaires à nouveau paquées dans les sacs, il est l’heure de partir explorer !

Et pour cette partie du récit, je pense que les images vaudront mieux que 1000 mots.

Tas de neige au Brewster glacier Nouvelle-Zélande

Toucher un glacier était un rêve. Qui me paraissait bien lointain jusqu’à ce jour.

Meeri wild au Brewster glacier Nouvelle-Zélande
Maw sous le Brewster glacier Nouvelle-Zélande
Brewster glacier Nouvelle-Zélande
Le Brewster glacier
Meeri wild face au lac du Brewster glacier Nouvelle-Zélande

Retour à la Brewster hut

Midi

Après presque 3 h d’exploration pratiquement seul.e.s et de photos, il est l’heure de se diriger vers la hut.
Première étape avant de retourner au car park et rentrer.

Brewster glacier en Nouvelle-Zélande
Notre spot dodo face au Géant blanc

Mais avant de redescendre, il faut remonter ! Aucun marquage ne nous aide pour retrouver le chemin. Car rappelle-toi, de la hut au glacier, il n’y a pas de piste de randonnée. Hormis les cairns, tu te débrouilles pour trouver le passage le plus pratique.

Sauf que notre choix pour repasser de l’autre côté n’a pas été le meilleur. Nous pensons suivre le même chemin que les personnes qui sont reparties quelques minutes auparavant.

Mais il s’avère que nous sommes en fait à côté. Sur une pente bien raide. Avec peu de prises. Et honnêtement, sans sacs, c’était fait en 10 min max. Ah ! Et sans vertige aussi. Même Antoine qui n’y est pas sujet n’était pas le plus rassuré.

Pourquoi ne pas être redescendu.e pour suivre le bon ?

Tout simplement parce que le temps de voir que ce n’était pas le bon, nous sommes déjà à mi-parcours. À ce moment-là, impossible de me faire redescendre pour remonter.

Je serre des dents, prends la main qu’il me tend aussi souvent que possible et avance, prise après prise.

40 min plus tard, nous voilà assis.e sur l’arrête, pour admirer une dernière fois ce magnifique géant qu’est le Brewster glacier. Et reprendre nos souffles, je ne vais pas le cacher !

Meeri wild Brewster glacier Nouvelle-Zélande

Le retour jusqu’à la hut se fait plus facilement que la veille. Aucun nuage à l’horizon pour boucher notre visibilité. Les cairns se voient de loin.

Aussi bien que les gens qui montent pour venir au glacier.

Je suis bien contente d’être restée sur place la veille pour savourer juste à deux en douceur notre découverte des lieux.

Chemin de randonnée de la Brewster hut Nouvelle-Zélande

De la hut au car park

14h

Pause lunch parce qu’il se fait faim !

On pose les sacs, se déchausse et profite de la vue assis.e sur la terrasse derrière la hut. Quelques personnes font de même. Soit après la montée de la Fantail falls, soit après leur aller-retour jusqu’au Brewster glacier dans la matinée.

Le soleil cogne fort aujourd’hui. La protection des nuages d’hier n’est plus qu’un vaste souvenir.
Et la crème solaire, elle, se repose bien sagement dans le placard de l’appartement. 😅

Toilettes avec vue de la Brewster hut Nouvelle-Zélande
Les toilettes avec vue de la Brewster Hut

Pour ne pas finir cuit.e à point, on ne s’attarde pas trop une fois nos œufs et derniers petits pains dévorés. J’avais oublié la veille de boire le kombucha emporté pour trinquer au glacier. Il n’est plus très frais, mais les bulles et le sucre présent dedans font du bien à nos esprits fatigués.

14 h 45

Nous repartons, avançant prudemment vu le fort dénivelé négatif. Mais avec la volonté de retrouver la protection salvatrice des arbres un peu plus bas.

Randonnée Brewster hut Nouvelle-Zélande

Une fois atteinte, on respire mieux. La chaleur est moins écrasante. Le froid glacial venu du Brewster glacier, le matin même, est bien loin.

Au fur et à mesure de la descente, on peut sentir les pallier de chaleur. Comme si nous rentrions dans des poches d’air de plus en plus chaud.

Mes jambes sont très fatiguées. Mes genoux (surtout le gauche) souffrent de la cadence de marche depuis la veille. Et davantage de la descente avec du poids sur mon dos. Heureusement, nous avons nos bâtons. Il m’aurait été impossible de continuer sans.

Le réconfort après l’effort

17 h 30

Enfin nous faisons face à la rivière. La traversée est un délice pour nos jambes. J’ai très envie de m’y baigner tant mon corps est fatigué.

Mais nous avons encore 1h de route pour retourner à Wānaka. D’autant que nous voulons prendre à emporter pour notre repas du soir. Même pas besoin d’en discuter entre nous. C’est un rituel post trek ou grosse rando.

Pour cette fois, c’est deux énormes burgers chacun.e. Très fortement désirés vu l’effort fourni pendant ces 2 jours de randonnée bien sportive.

(Ne me demandes pas l’adresse -bien connue à Wānaka- les frites n’étaient pas bonnes et les burgers pas top non plus.)

Autant te dire que ce soir-là, je ne me rappelle même plus si nous avons fini le film avant dormir. Ou si nous nous sommes endormis.e devant !
Je me rappelle par contre encore de la sensation de bien-être absolue, de me glisser dans mon lit. Surtout après une longue douche chaude et relaxante.

J’étais plus que ravie de travailler à domicile pendant la semaine qui a suivi. Impossible de marcher correctement pendant les 3 ou 4 jours qui ont suivi cette marche 😆. Le premier jour a d’ailleurs été le plus comique.

Mais en buvant beaucoup d’eau dans la journée (pour ça mon thermos toujours avec moi est d’une grande aide), et en massant chaque jambe à l’huile d’arnica + mon mélange d’huiles essentielles, j’ai récupéré plutôt vite.



Et si c’était à refaire ?

Cette randonnée a été (pour Antoine comme pour moi) placé en Top 3 direct. Avant même de l’avoir finie.

Les deux autres étant Avalanches Peak et la Kitchener track.
Impossible de les départagées. Trois rando totalement différentes. Des sensations singulières ressenties pour chaque.

Donc bien évidemment si je pouvais la refaire je la referais ! Dans les mêmes conditions. En semaine (même si nous avons fait l’ascension le dimanche). Avec peu de monde dans l’île Sud (merci les frontières encore fermées à ce moment-là et le confinement de l’île Nord). Et avec ces différentes météos.

Malgré la nuit « compliquée », je suis reconnaissante d’avoir pu apprécier les paysages sous les nuages. Le levé de nuages nous dévoilant le glacier en contre bas face à nous était incroyable. Magique. Je ressens encore l’émotion du moment en écrivant ces mots.

Pouvoir apprécier le Brewster glacier le lendemain avec un superbe soleil, faisant miroiter chaque petite goutte d’eau. Puis la vue en repartant vers la hut.

Ce sentiment de force en réalisant que je l’ai fait. Que malgré mes opérations aux genoux, je suis montée jusqu’au glacier, en une fois.

La joie et l’amour que je ressens en regardant les photos prisent sur place, que nous ayons fait ça ensemble avec Antoine.

Bref, tu l’auras compris, je chéris les souvenirs de cette marche.

Néanmoins, j’ai ressenti comme un arrière-goût à cette randonnée. Une chose à laquelle j’avais pensé avant d’y aller, mais que je n’ai pu mesurer qu’en faisant face à ce géant blanc, plus si géant…

Voir le glacier fondre devant nos yeux. La glace qui tombe. Et je ne te cache pas que j’ai eu les larmes aux yeux de me dire que d’ici à quelques années, il ne serait plus possible de venir que nous l’avons fait. Je pense qu’il sera toujours possible de faire ce trek de 2 jours, je ne sais par contre pas quelle quantité de neige sera encore là.

Donc, je te conseille grandement, si tu peux, de prendre le temps pour la faire. Et si tu veux dormir dans la hut pour plus de confort, penses à réserver avant ! Les places y sont comptées.


J’ai besoin de toi ! Dis-moi en commentaire si tu aimerais un article qui détaille un peu plus notre matos. Que ce soit pour la randonnée, pour la photo ou autre ! Tout détailler ici aurait rendu cet article beaucoup trop long 😅.

4 comments

    1. Ah oui ? Toi aussi direct en Top 3 ? Je comprends la nostalgie, j’ai la même en regardant les photos 😏. Je suis sûre que tu vas en prendre plein les yeux en Islande !

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