Ah les vacances au ski … Tout un programme ! Il y a encore peu, lorsque je pensais montagnes, neige, vacances, je pensais principalement ski. Seulement, ces derniers mois la randonnée a pris de plus en plus de place dans ma vie. J’ai décidé de profiter aussi de ce que la Nature nous offre gratuitement. Non parce qu’il faut bien avouer que le ski n’est pas ce qu’il y a de moins onéreux pour s’oxygéner. Sans même parler de l’aspect écologique … J’y reviendrai peut-être plus tard. Donc revenons en à cette randonnée en raquettes !
Après être parti dans les Pyrénées il y a deux ans, nous avons choisi de partir dans les Alpes cette année. N’étant pas des grands fans du bruit, et partant juste à deux nous avons choisi la Station 1600 m de Puy Saint Vincent. J’ai réussi à nous trouver un sympathique Airbnb avec accès direct sur les pistes !
Avant de partir, nous nous sommes préparé deux / trois rando à faire sur place grâce à Visorando. Seulement une fois sur place, nous avons appris que ce que nous projetions de faire n’était accessible qu’en été. Ou avec 1 heure de rallonge aller et retour. Une rapide récupération du plan de la station à l’Office du Tourisme, nous a permis d’organiser cette randonnée.
La veille de notre randonnée en raquettes
Nous voilà au shop de location de ski pour récupérer raquettes et bâtons. Nous avons enfilé notre équipement pour faire un petit test avant le lendemain. Qui c’est avéré très utile, puisque grâce à cela Laurent s’est aperçu qu’il devait changer de chaussures.
Ce sera mon premier conseil :
– Testes toujours ton matériel avant une longue distance ! Surtout si c’est du matériel de location, ou du neuf que tu n’as pas encore pu essayer.
Voici mon deuxième conseil, à moins de pratiquer fréquemment :
– Préfères la location à l’achat !
Ça prend moins de place chez vous, et ça vous coûte moins cher. En plus tu fais travailler des petits commerces qui vivent majoritairement grâce à ça.
Jour J
Il est 10 h 30, c’est l’heure. Direction le Belvédère des Têtes ! On enfile nos raquettes par-dessus nos chaussures, les gants et bonnets sont déjà visés sur nos têtes et nos mains. Le plan dans la poche, chacun son sac à dos avec ; gourde, repas du midi, batteries externes (le froid décharge vite les téléphones), torche et frontale en cas de retour imprévu dans la nuit.
Pour accéder au chemin spécifique aux piétons/raquettes, on doit d’abord remonter la piste de ski devant la résidence. Eh bien je peux te dire que juste ça, ça nous met déjà en jambes ! Tu as déjà essayé de remonter une piste de ski à pied ? Pour récupérer ton ski perdu plus haut dans ta chute par exemple ? Voilà, tu vois un peu mieux tout de suite !
Il nous faudra 10 – 15 min pour rejoindre le chalet Nordique qui est le vrai départ de notre randonnée en raquettes. C’est à partir de là que les choses sérieuses commencent. Un rapide check-up sur la carte et nous voilà parti pour au moins 2 h 30 de grimpette.
Premier arrêt au Gîte de Tournoux
Fermé ce jour-là paisible sous la neige, l’endroit est désert. C’est un vrai régal pour des amoureux.ses du calme comme nous. Un bonheur de n’entendre que le bruit de nos raquettes sur la neige glacée du matin. Nous croisons des marcheurs.ses qui vont en direction du Lac des Hermes, plus loin vers les pistes.
Nous prenons le temps de contempler la montagne, si grande devant nous. Une personne en ski de fond me permet de faire une série de photos, où la montagne est plus majestueuse encore.
Nous avons la chance d’avoir un temps très clair, et sans vent. Le choix des vêtements a été simple ce matin-là Au fur et à mesure de notre marche, la chaleur nous oblige à ouvrir notre dernière couche. C’est un réel plaisir de découvrir espace à demi sauvage dans de telles conditions.
Col de la Pousterle
Jusque-là nous marchons sur une piste bleue. Elle nous mène d’abord au Belvédère du Fournel, côté de la montagne où le soleil est bien présent. Nous croiserons simplement un groupe accompagné d’un guide. Ici la neige a déjà bien fondue. Lorsque nous faisons notre randonnée en raquettes, cela fait un mois que la neige n’est pas tombée à Puy Saint Vincent.
Après avoir profité de la vue, nous repartons vers le Belvédère du Pelvoux. Chacun.e assis.e sur un tronc coupé (la table de pic-nique était prise) avec une vue sur la vallée en contre bas, nous avons englouti notre repas au soleil. Les sandwichs avaient été préparés le matin par nos soins. Et ils ont été bien accueillis, car je dois dire que nous avions très faim après ce début d’ascension. Une fois nos sacs remis sur nos épaules, nous avons repris notre marche.
Ça monte encore et encore
(C’est que le début, d’accord d’accord 😀 avec plaisir pour la musique dans la tête !)
La piste à ce niveau-là n’est plus bleue, mais rouge. Heureusement, j’ai mon lièvre devant pour me donner une cadence régulière. J’ai beau être sportive la pente est rude !
Le dénivelé est parfois moins raide, mais ce sont les moments où nous sommes en pleine poudreuse. Aussi haut, la neige tiens, bien même. Il faut parfois chercher où sont les perches rouges qui délimitent le balisage, toutes ne sont pas facilement repérable.
Sur une partie du chemin, un couple a essayé de nous suivre. Ils rebrousseront chemin devant le pourcentage de la pente beaucoup trop fort. J’ai cru partir en arrière un bon nombre de fois … Parce que nous avions loupé la délimitation 5 mètres plus loin … Elle faisait un long lacet pour nous éviter justement une telle pente à franchir d’un coup !
Ça nous arrive en permanence en randonnée de prendre un chemin plus compliqué que celui prévu à la base … Mais là vraiment nous avons fait fort ! Je ne te dis pas ma tête à l’arrivée en haut de cette côte, en voyant la piste plus simple à quelques mètres … ! Bon ce qui est fait n’est plus à faire comme on dit. Nous avançons encore 30 bonnes minutes avant d’arriver enfin au sommet.
Et quel sommet !
Et là, la fierté ! De l’avoir fait, de se dire qu’on a fait cette randonnée en raquettes. Et qu’elle n’est vraiment été pas simple. D’avoir réussi à monter à 2044 mètres d’altitude en partant de 1600 mètres.
De moi, parce que mes genoux ont tenu le coup et ce n’est jamais gagné d’avance. De mon Viking, parce qu’il l’a fait et qu’en plus il a réussi à me pousser pendant toute la montée. Je vous le dis ça donne des ailes !
On a pris le temps de souffler, de profiter de la superbe vue en 360° qui s’offrait à nous. Mais aussi de boire un peu d’eau, de manger notre barre (d’ailleurs je ne prends plus que celle-là ! Bio et vegan), et de faire quelques photos. Ensuite on a commencé notre descente, environs 2 h 30 de montée pour 2 h de redescente.
Il ne nous fallait pas trop tarder car les pistes n’étaient plus accessibles dès 17 h. Hors pour retourner à la résidence il nous fallait obligatoirement passer par les pistes. Et nous n’avions aucune envie de croiser une dameuse dans la pénombre !
Donc après quelques minutes au sommet, nous voilà déjà en train de faire le chemin retour. Nous sommes partis le matin à 10 h 30, et sommes revenu pile à 17 h. Ce fût une grosse et longue journée. Mais je me suis rarement sentie aussi bien le soir.
La sensation d’être seul.e avec la Nature et de faire qu’un avec elle est grisant. Je l’apprécie lors de nos randonnées autour de chez nous, c’était décuplé entouré de neige.
Clap de fin de cette randonnée en raquette
Voilà, c’est déjà la fin ! J’espère que tu auras aimé ce premier récit. Qu’il t’aura donné envie de chausser les raquettes et de partir en pleine Nature. N’hésite pas à me faire vos retours en commentaires. À me dire si tu as déjà fait cette randonnée, que tu comptes la faire ou même la prochaine randonnée que tu as prévu. Je te dis à très vite pour un prochain article !
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Super article.
J’ai adoré suivre votre aventure. Je ne pensais pas que ça pouvait être aussi physique.
En tout cas, c’est chouette d’avoir tes conseils & astuces.
Bon la saison est bientôt finie dans le sud de la France, mais je garde en tête toutes ces astuces pour la saison prochaine.
Car faire une rando en raquettes, c’est un peu mon rêve… pour débuter j’en ferai une plus light.
Félicitations pour cet article et hâte d’avoir le prochain.
Bises
Merci Stéf ! En ne partant pas super loin rien qu’au Mont Aigual y a moyen de se faire plaisir je suis sure 😉
Celle ci était vraiment physique vu que nous ne sommes pas habitué à l’altitude, et puis on a pas choisi la plus petite non plus pour une première ^^’
Tes encouragements font plaisir !