T’es tu déjà demandé, « Pourquoi je ne fais plus ce que j’aimais faire étant enfant ? » ? Peut-être ne t’es tu jamais posé la question, alors je te la pose aujourd’hui : Que fais-tu au quotidien pour garder ton âme d’enfant ? Quels sont ces moments où tu sens que tu te reconnectes profondément à toi-même ? Est-ce que penser uniquement au boulot et à l’argent que tu récupères jour après jours suffis à ce que tu te sentes entier ou entière ?
S’il y a bien une chose que j’ai comprise en voyageant, c’est que la vie est faite pour expérimenter. Que chaque instant est aussi fugace que la neige au soleil. Et qu’ils méritent d’être vécu pleinement. (Je reviendrai plus tard en détail sur ce qu’est la pleine conscience 😉.) Je vais te dévoiler comment personnellement, j’arrive à me sentir comme une enfant à 30 ans passé avec 5 actions !
1. S’émerveiller des petits riens
Te rappelles-tu, lorsque tu étais enfant, avoir les yeux qui brillent au moindre papillon qui passe devant toi ? Ton bonheur de voir que le matin de Noël tout est blanc dehors ? Ou que ton gâteau préféré sort tout juste du four à l’heure du goûter ?
Eh bien, c’est de cette faculté dont je te parle. Voir la beauté dans ce qui nous entoure. Faire attention aux petits détails. Sortir du mental, des pensées qui tournent en permanence dans notre tête d’adulte. S’ouvrir à ce qui se passe devant soi. C’est l’une des manières de garder son âme d’enfant.
Comme un arc-en-ciel qui se dessine dans le ciel après une averse. Des enfants qui jouent et rient dans leur bonheur d’être des enfants. La douceur de l’herbe grasse du printemps lorsque l’on s’assoit dessus, avec les doux rayons du soleil qui réchauffent notre visage et notre cœur.
Je suis de ces personnes que l’on catégorise parfois d’enfantine, car je suis capable m’arrêter au milieu d’un chemin pour regarder un papillon voleter ou butiner. Je peux passer des très longues minutes à regarder les nuages passer sur les montagnes. M’extasier devant un chaton tout pataud. Ou encore les magnifiques couleurs d’une perruche australienne.
Combien de fois t’es-tu arrêté aujourd’hui pour regarder plus loin que l’écran de ton téléphone ou de ton ordinateur ?
Mon conseil :
Chaque jour, note 3 choses qui t’ont fait sourire. Tu peux soit les consigner dans les notes de ton téléphone, dans un carnet ou bien les dire à voix haute ou dans ta tête. A minima, il est nécessaire que tu prennes le temps de réfléchir quelques minutes (ça peut être rapide) à ta journée et que tu te remémores les bons moments. Avec le temps, tu seras capable de voir ces moments-là quand tu les vis. Il te sera alors possible de les graver dans ta tête et de garder avec toi leurs énergies.
2. Prendre le temps
Comment s’émerveiller si l’on ne prend pas le temps ? Sortir la tête du quotidien, de sa vitesse infernale et des automatismes qui la composent.
Regardes l’enfant quand tu lui demandes de se préparer. On dirait qu’il se produit une distorsion du temps. Pour toi qui cours, le temps file très vite. Tu te vois déjà en retard pour la journée. Hors, l’enfant ne se préoccupe pas du temps qui passe !
Bon, je ne te demande pas ici de prendre tout le temps du monde qu’importe la situation. L’équilibre est important. C’est justement ce que l’on est censé apprendre en grandissant. Sauf que l’on oublie de prendre le temps une fois adulte. Au profit du boulot et des horaires imposées par notre boss.
Cela fait plusieurs années que je vis de manière « slow ». La vie en van m’y a grandement aider aussi, à prendre le temps. J’aménage ma journée en fonction de mon énergie du jour. Et ce, même en ayant un 9/5 (comme en ce moment, perdue au fin fond des montagnes australiennes).
Mon temps et mon énergie ne sont pas infinies. Donc, je priorise. Certains jours, je vais pratiquer mon yoga, méditer, écrire et lire. D’autres simplement travailler et me faire à manger le soir.
Combien de fois dans ta journée ou ta semaine as-tu pris le temps ? Vraiment, je veux dire.
Mon conseil :
Réfléchis à ce qui te fait du bien. Lire, faire ton sport, prendre un bain, écouter de la musique, aller marcher, etc. Choisi ton moment et prend le temps de le vivre. De ne faire que ça. Je sais qu’il est parfois difficile de se dégager du temps. Essaye chaque jour de prendre ne serait ce que 5 ou 10 minutes pour toi.
3. Être dans le moment présent
Ce troisième point rejoint le précédent, car prendre son temps permet de mettre de la conscience dans ce que nous faisons. As-tu déjà vu un.e enfant penser au futur ? Sauf si cet.te enfant a grandi en étant forcé.e de réfléchir comme un.e adulte, tu le/la ne verras pas être à autre chose qu’à 100 % dans son jeu.
Et c’est ce que je m’efforce de faire jour après jour. Penser au moment présent, ne pas faire de projections.
Alors bien évidemment qu’en tant qu’adulte, j’ai une vision sur mon futur, des buts à atteindre, ou une réflexion sur ce que je souhaite faire de ma vie. Cela ne m’empêche en rien de ramener ma conscience sur ce que je vis à l’instant T.
Si je prends le temps de parler avec mes colocataires, je suis à 100 % dans notre discussion. Je n’ai pas mon téléphone avec moi. Si je vais marcher, j’essaie me concentrer sur ce que je vois. Sur l’air que j’inspire à chaque pas. Parce que prendre le temps, c’est aussi ça, ne pas faire 10 choses à la fois. Si je regarde un film, j’évite de prendre 1 000 fois mon téléphone. Je vais marcher plusieurs fois par semaine, 1 heure ou parfois moins. Soit avec de la musique, soit simplement avec les bruits qui m’entourent.
Mon conseil :
La manière la plus simple d’être dans le moment présent, c’est de laisser son téléphone au vestiaire. Je ne pense rien t’apprendre en te disant que la majeure partie de notre concentration va vers ce petit appareil à notre époque.
Tu ne peux pas le laisser à la maison ? Alors mets-toi au moins 10/15 minutes sans sonneries ou notifications. Quand tu es chez toi, laisse ton portable dans ta chambre ou dans un coin. Le moins nous l’avons avec nous, le plus il est facile de se concentrer sur ce que nous faisons au moment présent.
4. Être spontané.e
Quoi de plus spontané qu’un.e enfant ? Quoi de moins spontané qu’un adulte ?
Oui, je te vois venir. Certain.ne.s adultes sont spontané.e.s. N’est-ce justement pas ces personnes que l’on appelle de « grands enfants » ? Celles et ceux qui ont gardé leur âme d’enfant ?
Tu as envie de faire quelque chose, ça ne risque pas de nuire à quelqu’un.e ? Alors fais-le !
L’autre jour, j’ai eu envie de sortir courir pieds nus dans la neige fraîche. Il neigeait encore. Une de mes colocataires m’a mise au défis de le faire. Je n’avais pas besoin de ce coup de pouce. J’y suis allée très volontiers ! J’ai ris au éclats et elles aussi du haut du balcon duquel elles me filmaient. Nous sommes ensuite parties pour une marche toutes les quatre sous la neige. À vivre ce moment présent ensemble. Je me suis sentie pleine de vie.
Je ne te dis pas de suivre mon exemple, d’acheter un billet d’avion pour l’Australie et de partir 2 jours plus tard à 15 000 km de chez toi.
Mais peut-être de dire « oui » à ce verre que te propose cette collègue depuis plusieurs semaines. Ou de mettre un peu de musique pour préparer le diner à quatre mains avec ta/ton partenaire.
Qui sait ce qui en suivra ? Un peu plus de sourires, de rires et de bons moments ?
Mon conseil :
Tu l’auras compris, être plus ouvert.e à ce qui présente à toi. Mais aussi à créer toi-même des opportunités de vivre des moments qui te feront vibrer et qui t’aideront à garder ton âme d’enfant. Ces moments spontanés sont très souvent (mais pas que !) liés à notre entourage. Ils nous permettent de partager, connecter. Parfois même de créer de nouvelles relations basées sur ces souvenirs en communs.
Être spontané.e en solo est tout à fait possible aussi. Nul besoin d’être accompagné pour aller marcher sur la plage, dans un parc ou en forêt. Ou de se faire ce super smoothie auquel on pense depuis 3 jours sans se le faire !
5. Ouvrir son esprit et son cœur
Garder l’esprit ouvert est l’une des manières de garder son âme d’enfant. Se dire que tout est possible ! Comme si notre vie était un livre dont étions l’auteur.ice.
As-tu déjà vu un.e enfant s’empêcher de jouer parce que son bateau n’avait pas la bonne proportion par rapport à ses jouets ? Ou encore éviter de dessiner de l’herbe bleue, parce que non vraiment, ce n’est pas naturel ?
C’est bien de ça dont je parle. Ouvrir son esprit, ouvrir les limites que nous nous sommes fixées au fil du temps. Tout en gardant son cœur ouvert. Ressentir de l’empathie pour l’autre. Être bienveillant.e et avoir de la compassion nous aide à garder l’esprit ouvert.
Sortir des boîtes dans lesquelles nous nous enfermons avec le temps. Entamer une conversation en étant prêt.e à être changé par les diverses opinions qui en ressortiront.
J’ai encore en mémoire une personne d’un certain âge qui, quoiqu’on lui dise, restait fermé à la discussion. Eh bien crois-moi, tout son corps était fermé. Parce qu’on oublie très souvent que nos pensées et nos actes ont un impact sur notre corps.
Le pardon permet aussi de garder son cœur et son esprit ouvert.
Mon conseil :
5 ou 10 minutes par jour suffisent pour ouvrir son esprit. Ça peut passer par des vidéos sur TikTok d’un.e vulgarisateur/vulgarisatrice, ou une chaîne éducative sur YouTube, ou encore un podcast. Les réseaux sociaux ou médias sont de puissantes sources d’informations, qu’importe le sujet choisi.
Le prochain lieu de vacances peut aussi être un moyen d’ouvrir son esprit. En Europe il est très facile d’aller dans un pays autre que la France et ainsi s’ouvrir à d’autres cultures et mode de vie. Il n’est pas obligé de partir à l’autre bout du monde pour cela.
Garder son âme d’enfant, un exercice quotidien
Tu as maintenant 5 actions à mettre en place dans ton quotidien pour t’aider à garder et raviver ton âme d’enfant. Si tu en connais ou pratiques d’autres, n’hésite pas à les partager en commentaire. Tu aideras sûrement celles et ceux qui passeront par ici 😉.
Rappelle-toi que si cela paraît difficile au début, une fois que tu auras pris l’habitude de le faire, cela deviendra plus simple. À la manière d’un muscle qu’on exerce lorsqu’on va à la salle de musculation. Ou de notre cerveau que l’on entraine en lisant depuis notre plus jeune âge. Tu n’es d’ailleurs pas du tout obligé de tout faire en même temps.
Il t’est possible de choisir une action à faire pour une semaine. Et d’en changer la suivante. Ou alors une par jour. À toi de voir ce qui te correspond. Ce dont tu te sens capable. Sans oublier de te challenger, car c’est le challenge qui nous fait évoluer.
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Moi je ne dis pas non pour partir en Australie 😅
Être positif, rire tout les jours, penser à soi et vivre le moment présent c’est exactement comme ça que je vois le quotidien😊
Moi je ne dis pas non pour partir en Australie 😅
Être positif, rire tout les jours, penser à soi et vivre le moment présent c’est exactement comme ça que je vois le quotidien😊
Ah ah ! Eh bien, que te manque t’il pour partie en Australie ?
Ton quotidien doit être agréable à vivre alors 😌. Cet état d’esprit doit t’aider à supporter les moments plus difficiles.